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Des avis, des tests, des billets d'humeur, des bons plans.


Mon histoire des jeux vidéo

Publié par Nicolas sur 20 Mars 2016, 11:16am

Catégories : #Jeux Vidéo, #Jeux Vidéos, #Console

Mon histoire des jeux vidéo

Mon intérêt pour les jeux vidéo remonte à plus de 30 ans. Mon premier contact avec les jeux vidéo reste un peu flou, et en même temps très frais dans ma mémoire. Je m'explique. Je devais avoir 7 ou 8 ans je pense quand mon voisin, mon meilleur ami de l'époque, Reynald, a eu une console, une Atari VCS 2600. La grosse boite noire de chez Atari, avec ses cartouches qui sentaient bon le plastique, et ses manettes d'une complexité énorme, à savoir un pavé avec un bâton dessus, et un bouton rouge sur le coin du pavé. Je me souviens donc, plus de 30 ans plus tard, avoir joué chez lui à quelques jeux, mais mon tout premier a été Plaque Attack. Et c'est vrai qu'à l'époque, on savait faire des scénarios de fou, pensez donc ! Dans Plaque Attack, on incarnait un tube de dentifrice dont la mission était de défendre les dents contre les hordes de sucreries et autres burgers qui venaient les attaquer. Mais gare, car un tube de dentifrice, ça se vide petit à petit ! En gros, un jeu de tir type Space invaders, avec un profond message buccodentaire ;) En même temps, il faudrait y faire jouer les enfants aujourd'hui, car nombre d'entre eux ne savent pas à quoi sert une brosse à dents !

Autre souvenir de cette époque jurassique, le jeu Schtroumpfs, où on jouait le rôle d'un petit homme bleu à la rescousse de la Schtroumpfette, sûrement encore ivre morte à la sortie d'une boite de nuit. Ou kidnappée par le sorcier Gargamel, je ne sais plus ! En tout cas, le souvenir est intact dans ma mémoire de vieux joueur, et j'en garde le souvenir de quelques parties avec mon copain, ses parents étant là pour nous surveiller, on ne sait jamais, ça aurait u nous rendre fous !

Plaque Attack (test)

Là où c'est un peu plus vague, c'est que je ne sais plus quand j'ai eu ma propre console, la toute première. Etait-ce avant les parties sur Atari, ou après ? En tout cas, je me rappelle avoir eu cette console par mon père, un cadeau de Noel de son travail. Je découvrais la chose, cette drôle de boite qui affichait sur la télévision, reliée à la prise antenne il me semble, des barres sensées évoquer tantôt une raquette, tantôt un joueur de handball. Mais pourtant, je m'étais amusé avec mon père, ça je m'en rappelle bien.


Entre temps, j'avais eu quelques petits jeux électroniques, du type Game & Watch. J'en avais eu un où il fallait faire rebondir des grenouilles sur des nénufars sans qu'elles tombent à l'eau. Un autre proposait de récupérer des assiettes qui tombaient de je ne sais quel tapis roulant. Des petits jeux basiques, mais ô combien amusants. Et stressants aussi !


C'est donc dans cette prime jeunesse que mes premiers contacts avec le monde du jeu vidéo se sont faits, entre copain et famille...

Mon histoire des jeux vidéo

Quelques temps plus tard, au début du collège, mes contacts avec les jeu vidéo ont été plus fréquents.
Un de mes nombreux cousins avait eu à prêter un ordinateur Atari ST, un de ces ordinateurs qui ingurgitaient des disquettes pour lancer des programmes. J'étais vite attiré par ses nombreux jeux, et c'est là surtout que je suis tombé fou des jeux. Metro Cross par exemple, un jeu où il suffit de courir dans un quai de métro en évitant les nombreux pièges sur son chemin, notamment ... des canettes de soda géantes !

A la même époque, d'autres cousins ont eu une NES, une étrange boite dans laquelle on insérait de grosses cassettes et des jeux se lançaient sur la télé familiale ! Miracle ! Duck Hunt, Tortues Ninjas, et surtout Mario Bros, que de souvenirs de ces vieux jeux qui étaient une révolution alors !

Puis, en classe de 4ème, j'ai eu mon propre Atari ST, un 520 Ste, un monstre de puissance avec ses 512 ko de mémoire vive ! Je l'utilisais essentiellement pour les jeux, même si j'ai passé de longues heures avec des logiciels de création comme Demo Construction Kit et d'autres logiciels de graphismes. J'aimais créer des petites animations, j'avais passé des heures pour créer une simple animation d'un vaisseau décollant et s'éloignant à l'horizon !

Cet Atari a été l'occasion de faire pas mal de rencontres. Cherchant à échanger des jeux (oui j'avoue, il était vraiment facile de copier les disquettes), j'ai cherché autour de moi des gens ayant un Atari, et j'en ai trouvés beaucoup. C'était notre temps de rassemblement, pour nous prêter des jeux, y jouer ensemble, c'était très sympa et j'ai encore en tête plein d'images, plein de visages.

Au collège, un très bon copain, Christophe, avait choisi lui le camp adverse, l'Amiga ! Supérieur techniquement, l'Amiga était encore plus richement doté en jeux, et je me souviens avoir jalousé tous ces beaux titres, comme Walker (pas avec Chuck Norris hein, mais plutôt un clone du robot de Robocop 2). Néanmoins, mon Atari me donnait toute satisfaction avec de très bons jeux. J'en ai apprécié beaucoup, avec une nette préférence pour Speedball 2. C'est un jeu de sport futuriste qui s'apparente à du handball, mais très violent. Les joueurs portent une armure, et le terrain est jonché de pièges et de bonus. J'adorais ce jeu, car les matchs étaient très rapides, et on devait aussi gérer son équipe, acheter des joueurs.

L'avantage de ces supports disquettes était qu'on trouvait souvent des compilations de jeux à très petit prix. J'ai encore parfaitement en mémoire un énorme carré en carton qu'on ouvrait comme un livre et dans lequel se trouvait vingt jeux, dont Nebulus. Il s'agissait de diriger une sorte de cochon vert bipède sur des plateformes parcourant la périphérie d'une sorte de phare. Il fallait donc monter, évitant les ennemis et les pièges. Quelle difficulté !

Je pourrais citer des tas de jeux finalement, car au fur et à mesure que j'écris, les souvenirs remontent. Je vois encore Vroom, impressionnant jeu de Formule 1 à l'époque, ou encore Maupiti Island, un jeu d'aventure révolutionnaire pour l'époque car tous les personnages parlaient avec des voix synthétisées au lieu d'un simple texte affiché. Bon, ça faisait très robotique, mais que c'était bien !

Les jeux des Bitmap Brothers étaient sans doute mes préférés. J'ai parlé de Speedball et sa suite, mais il y avait aussi l'excellent jeu d'action Gods que j'ai retrouvé sur console ensuite, ou Magic Pockets, un jeu de plateformes très amusant. J'ai mis du temps à pouvoir trouver Xenon 2, un très beau shoot'm up, ces jeux où on dirige un vaisseau qui lutte contre des hordes d'aliens.

Autre fleuron que l'aventure, Monkey Island, dont je me rappelle l'humour décalé, les dialogues dingues, au service d'un jeu prenant et original. Les productions de LucasArts faisaient fureur à l'époque bénie du jeu d'aventure à la souris.

Par la suite, les jeux vidéo sont devenus un loisir de plus en plus important dans le commerce, tout d'abord avec les consoles de Sega et Nintendo, la NES et la Master System, puis surtout avec l'arrivée de consoles plus puissantes offrant l'arcade à la maison, la Megadrive et la Super Nintendo. Des amis avaient ces consoles, et on a passé beaucoup de temps à y jouer, et pendant des années, car ces machines là tenaient bon. On trouve encore facilement ces consoles en état de marche, sur les brocantes par exemple. Mais je n'en rachèterai pas, car j'ai peur d'être déçu en voyant ces graphismes d'un autre âge, un peu comme lorsque j'ai tenté de revoir des dessins animés de mon enfance.

Je retiens de cet époque surtout Super Mario World, superbe, réglé au millimètre, et Street Fighter 2, un excellent jeu de combat encore connu aujourd'hui puisque le 5 vient de sortir. Là encore, ce sont les parties entre amis qui me reviennent en tête, le pouce brulé par les quarts de cercle avec la croix de direction.

A l'époque, les finances de la famille ne permettaient pas d'acheter une console, mais j'y ai beaucoup joué grâce aux copains, fort heureusement. Pourtant, je ne crois pas avoir insisté pour en avoir une, ayant mon Atari pendant de nombreuses années. La Super Nintendo me faisait bien envie, mais le "non" des parents était trop retentissant pour insister.

Si depuis j'ai vieilli, mon amour pour les jeux n'a pas disparu. Après mon ordinateur, j'ai eu plus tard une Playstation, achetée avec mon frère à Noel. Resident Evil m'avait bien marqué, et bien d'autres dont j'ai oublié le nom avec le temps.
Ce fut ensuite la Xbox, des années plus tard, car je n'étais pas attiré par la PS2, au contraire, j'aimais le côté outsider de l'énorme console de Microsoft. Splinter Cell a été l'un de mes tout premiers jeux sur cette machine, une merveille à l'époque car d'un genre très original, basé sur l'infiltration plus que sur l'action pure. J'ai d'ailleurs présenté un jeu de cette série dans un récent avis sur Ciao.


Maintenant j'ai presque quarante ans, mes fils ont attrapé le virus, chacun à sa façon car ils aiment les jeux vidéo, mais comme moi sans excès. C'est un loisir au même titre qu'un autre, et on contrôle surtout les jeux auxquels ils jouent.
J'en profite même pour tenter de transmettre ce choix du bon jeu à mes élèves à l'école, car beaucoup du haut de leurs dix ans jouent à des jeux violents classés +18. Alors, plutôt que de jouer les moralisateurs, je préfère les conseiller sur d'autres pistes, des jeux plus adaptés, plus sympas, et plusieurs se laissent prendre au jeu, par curiosité.

(texte publié à l'origine sur mon compte Ciao, mais devant le peu de lectures, je préfère le publier sur ce blog)

Le magnifique et poétique JOURNEY (PS3 PS4)

LE jeu de la PS1

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R
Très bien ton article, ça m’a fait penser à mes débuts avec les jeux vidéo.
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